Ensemble, commémorons !
event8 novembre 2018Ils s’appelaient Alfred Desplats, René Masson ou encore Maurice Penot. Comme les 339 autres enfants de Montereau tombés au champ d’honneur, leurs noms sont à jamais gravés sur la pierre du Monument aux Morts de la place Lepesme. Afin de ne pas oublier ces âmes fauchées par la Grande Guerre, Montereau célèbre cette semaine le centenaire de l’armistice de 1918.
11 novembre
Le 11 novembre 1918 à 11h, toutes les cloches de la ville se sont mises à sonner. L’armistice a été signé quelques heures auparavant dans le wagon spécial du général Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne. Ainsi prit fin la guerre qui sacrifia 1,4 millions de nos poilus, laissant derrière eux des familles anéanties, des orphelins et des cœurs qui n’ont jamais cessé de saigner depuis quatre générations.
Comme partout en France, Montereau accueillit la nouvelle avec stupeur. La joie était trop mêlée aux deuils pour être exprimée. Ce n’est que le soir venu que la liesse l’emporta. La foule s’est rassemblée dans la Grande rue. Les fenêtres et les étals étaient pavoisés de drapeaux bleu blanc rouge. Et bientôt s’improvisa un bal populaire autour de la Grosse Pompe, tandis que d’autres habitants se retrouvèrent dans la Collégiale Notre-Dame et Saint-Loup pour remercier le ciel de les avoir épargnés.
Souvenir
De cette fin d’apocalypse, il ne nous reste que le souvenir. Un souvenir qui s’éloigne avec les années et que l’on se doit de raviver afin de savourer chaque seconde vécue dans ce pays de paix et de liberté qu’est redevenue la France. Parce que l’histoire d’un pays est le ciment de son unité, n’oublions jamais !
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