A l’école du compostage

event13 avril 2018

Transmettre aux jeunes générations pour changer les habitudes. Mardi 3 avril, le Sirmotom, le syndicat qui gère le traitement de nos ordures ménagères, menait une séance de sensibilisation à l’école du Petit Vaugirard dans le cadre de la semaine nationale du compostage de proximité. L’occasion pour les élèves de se familiariser avec cette technique qui permet d’une part de recycler les déchets ménagers et végétaux, et d’autre part, de fertiliser le sol en utilisant un engrais naturel.

Tri sélectif

«Dans quelle poubelle jette t-on les bouteilles en plastique ?» demande l’agent du Sirmotom. Les doigts se lèvent bien haut, et tous répondent en chœur : «La jaune !» Assurément, nos jeunes connaissent leur affaire. Les fondamentaux passés en revue, la leçon de compostage peut alors commencer.

Processus

D’abord, il faut un composteur pour y déposer les déchets. «Le Sirmotom en fournit gratuitement à tous ceux qui en font la demande» précise son président James Chéron. Déchets de cuisine (épluchures de légumes, de fruits, marc de café avec filtre, frites, pâtes, salades, coquilles d’œufs…), déchets du jardin (tontes, feuilles mortes, branches, fleurs fânées…), l’important est d’assurer un bon équilibre entre les composants à l’intérieur du composteur. Le secret ? Une dose de déchets secs (riches en carbone), pour 2 doses de déchets humides (riches en azote). Les bactéries, insectes, vers de terre et autres champignons se mettent en action. C’est ce qu’on appelle le processus de décomposition. Le contenu du composteur doit être suffisamment humide et disposer d’assez d’air. Le résultat donne un engrais comparable à de l’humus. C’est en quelque sorte «l’or noir du jardinier», la substance magique qui multiplie les roses et développe votre potager. La nature est vraiment bien faite !

Pour en savoir plus :

sirmotom.fr ou

facebook : Sirmotom Montereau