Objectif «zéro phyto» à Montereau

event24 mars 2017

Depuis 2000, la Ville s’est engagée à réduire significativement l’utilisation de produits chimiques dans l’entretien des espaces verts afin de préserver votre santé et favoriser la biodiversité. Un engagement qui lui a permis de recevoir le label qualité par l’Agence de l’eau, en 2016.

Engagement

Comme chaque année, les services des espaces verts ont commencé le traitement des mauvaises herbes sur toutes les zones gravillonnées comme le Parc des Noues et le Château des Amendes. Cette opération est réalisée avec des produits sans pesticide et consiste à trouver des solutions alternatives comme l’arrachage manuel, le paillage des fosses d’arbres et le brûlage des mauvaises herbes. Et pour permettre à la commune d’attester de ces pratiques respectueuses de l’environnement, 7 agents de la commune ont suivi des formations spécifiques. Pionnière en matière de dispositifs innovants, la Ville prouve une fois encore, par cette démarche de réduction et suppression des produits toxiques, sa volonté d’agir en faveur de la santé et de l’environnement.

Les pesticides, c’est quoi ?

Anti-fourmis, bombe insecticide, désherbant… ces produits chimiques font partie de ce que l’on appelle des «pesticides» ou «produits phytosanitaires» dont le but est d’éradiquer ou de prévenir les organismes vivants indésirables. Mais nous ne réalisons pas assez leur dangerosité, pour notre santé et notre environnement. Car, lorsque l’on traite, le pesticide ne pénètre pas entièrement dans la plante et 70% du produit épandu contamine alors le cycle de l’eau et de l’air.

Dispositif

Encadré par la loi Labbé de 2014, le «zéro phyto» signifie abandonner l’utilisation des produits chimiques pour protéger l’eau, l’air, le sol, la biodiversité et la santé humaine. De fait, l’aspect du paysage urbain s’en trouve modifié et devient plus «sauvage», avec plus d’herbe au pied des arbres, entre les pavés ou en bord de voies. Pour autant, n’y voyez pas là un abandon mais, au contraire, la volonté de laisser la nature reprendre sa place dans les rues. Ces quelques herbes sont utiles à la biodiversité, acceptons-les !